Bruno MARSAUD
1965-2024
Frédérique et Etienne, ses enfants adorés ;
Stéphanie, sa puce d’amour ;
Didier, son frère, complice de toujours ;
Ilian, son neveu chéri
ont l’immense tristesse de vous annoncer le décès de
Monsieur Bruno MARSAUD
survenu le jeudi 22 août 2024, à Bordeaux, à l’âge de 59 ans.
La cérémonie religieuse sera célébrée
ce vendredi 30 août à 15 heures
à l’Eglise Saint-Amand
173 av Louis Barthou – Cauderan
33200 Bordeaux
L' inhumation se déroulera
ce vendredi 30 aoüt à 16 heures
au Cimetière de La Chartreuse
place Gavinies
33000 Bordeaux
Un verre du souvenir sera organisé après la cérémonie.
La famille souhaite soutenir la lutte contre le cancer en mettant à votre disposition
une boite à dons au profit de l’Institut Bergonié
Stéphanie, Frédérique, Etienne,
Je ne pourrai malheureusement pas être à vos cotés cette après-midi lors des obsèques.
Sachez que je pense bien fort à vous et que mon coeur est plein de tristesse.
Bruno, par sa belle personnalité, sa gentillesse et sa générosité, nous aura tous profondément marqués. Il restera vivement attaché à nos pensées.
Je vous embrasse avec toute ma tendresse.
Courage.
Jean Vives
Assas, le 29 août 2024,
Bonjour
Christophe Subias, collègue de Bruno à AnteaGroup et membre du Conseil d’Administration du Comité Français d’Hydrogéologie (CFH), association professionnelle à laquelle Bruno appartenait, nous a annoncé, au début de cette semaine, la très mauvaise nouvelle du décès de Bruno.
En tant que Président du CFH et en mon nom personnel, je tenais à vous adresser toutes mes condoléances, ainsi que ces quelques lignes, et à vous présenter mes excuses pour ne pas être présent à Bordeaux ce vendredi.
Si ma mémoire ne me trahit pas, nous nous étions rencontrés initialement, Bruno et moi, jeune hydrogéologue, sûrement à Montpellier, probablement fin 1995 ou en 1996, lors de la fin de son doctorat sur les aquifères karstiques (roches calcaires) qui, toujours si ma mémoire est bonne, constituait un « doublet » avec la thèse de V. Plagnes, doublet co-financé par le BRGM, institution à laquelle j’appartenais à l’époque. Laurent Danneville, autre membre du CFH, était aussi en thèse au CNRS de Moulis à cette même période. L’approche développée par Bruno sur les aquifères karstiques était consacrée aux aspects structuraux et quantitatifs, tandis que celle portée par V. Plagnes concernait plutôt une approche hydrochimique. Bruno a su développer, durant sa thèse, une typologie très didactique des différents types d’aquifères karstiques qui avait alors permis de rapprocher les points de vue de deux écoles (celle des tenants de l’approche « structurelle » et celle de l’approche « fonctionnelle ») qui avouons-le, échangeaient entre elles très vivement à l’époque. J’ai notamment conservé en mémoire le schéma très pédagogique qu’avait proposé Bruno pour représenter les « Systèmes Annexes au Drainage » (SAD), qui assurent tout ou partie de la fonction capacitive des aquifères karstiques. Je pense qu’il est aussi l’auteur d’une carte hydrogéologique des formations karstifiables en France qui montre bien leur importance et est toujours utilisée de nos jours.
Nous n’avions plus ensuite eu de contacts très fréquents, n’étant pas dans la même zone géographique et sur la même thématique technique que Bruno, et j’avais suivi de loin son activité professionnelle à Antea. Néanmoins, j’avais très récemment pu échanger avec Bruno qui nous avait fait bénéficier, au CFH, le 2 juillet dernier, de son expertise en géothermie lors d’un très intéressant exposé (en visio) sur la géothermie à Bordeaux. Bruno nous avait donné son accord pour que cet exposé soit mis en ligne prochainement sur la chaîne Youtube du CFH ; j’espère que vous ne vous y opposerez pas ; contactez-nous au CFH le cas échéant.
J’espère que ce modeste témoignage, additionné sûrement à de nombreux autres, vous aidera aujourd’hui à passer ce moment difficile et que vous et votre famille puiserez du réconfort et de l’intérêt dans le futur en tournant ces pages. Nous faisons en effet le constat que vie familiale et vie professionnelle sont parfois cloisonnées, et qu’un éclairage sur ces dernières activités peut être source d’intérêt pour les proches du disparu. Nous nous tenons aussi à votre disposition pour échanger avec vous si vous en éprouvez le besoin à l’avenir.
Avec toutes mes pensées,
Cordialement
Patrick Lachassagne
Assas, le 29 août 2024,
Bonjour
Christophe Subias, collègue de Bruno à AnteaGroup et membre du Conseil d’Administration du Comité Français d’Hydrogéologie (CFH), association professionnelle à laquelle Bruno appartenait, nous a annoncé, au début de cette semaine, la très mauvaise nouvelle du décès de Bruno.
En tant que Président du CFH et en mon nom personnel, je tenais à vous adresser toutes mes condoléances, ainsi que ces quelques lignes, et à vous présenter mes excuses pour ne pas être présent à Bordeaux ce vendredi.
Si ma mémoire ne me trahit pas, nous nous étions rencontrés initialement, Bruno et moi, jeune hydrogéologue, sûrement à Montpellier, probablement fin 1995 ou en 1996, lors de la fin de son doctorat sur les aquifères karstiques (roches calcaires) qui, toujours si ma mémoire est bonne, constituait un « doublet » avec la thèse de V. Plagnes, doublet co-financé par le BRGM, institution à laquelle j’appartenais à l’époque. Laurent Danneville, autre membre du CFH, était aussi en thèse au CNRS de Moulis à cette même période. L’approche développée par Bruno sur les aquifères karstiques était consacrée aux aspects structuraux et quantitatifs, tandis que celle portée par V. Plagnes concernait plutôt une approche hydrochimique. Bruno a su développer, durant sa thèse, une typologie très didactique des différents types d’aquifères karstiques qui avait alors permis de rapprocher les points de vue de deux écoles (celle des tenants de l’approche « structurelle » et celle de l’approche « fonctionnelle ») qui avouons-le, échangeaient entre elles très vivement à l’époque. J’ai notamment conservé en mémoire le schéma très pédagogique qu’avait proposé Bruno pour représenter les « Systèmes Annexes au Drainage » (SAD), qui assurent tout ou partie de la fonction capacitive des aquifères karstiques. Je pense qu’il est aussi l’auteur d’une carte hydrogéologique des formations karstifiables en France qui montre bien leur importance et est toujours utilisée de nos jours.
Nous n’avions plus ensuite eu de contacts très fréquents, n’étant pas dans la même zone géographique et sur la même thématique technique que Bruno, et j’avais suivi de loin son activité professionnelle à Antea. Néanmoins, j’avais très récemment pu échanger avec Bruno qui nous avait fait bénéficier, au CFH, le 2 juillet dernier, de son expertise en géothermie lors d’un très intéressant exposé (en visio) sur la géothermie à Bordeaux. Bruno nous avait donné son accord pour que cet exposé soit mis en ligne prochainement sur la chaîne Youtube du CFH ; j’espère que vous ne vous y opposerez pas ; contactez-nous au CFH le cas échéant.
J’espère que ce modeste témoignage, additionné sûrement à de nombreux autres, vous aidera aujourd’hui à passer ce moment difficile et que vous et votre famille puiserez du réconfort et de l’intérêt dans le futur en tournant ces pages. Nous faisons en effet le constat que vie familiale et vie professionnelle sont parfois cloisonnées, et qu’un éclairage sur ces dernières activités peut être source d’intérêt pour les proches du disparu. Nous nous tenons aussi à votre disposition pour échanger avec vous si vous en éprouvez le besoin à l’avenir.
Avec toutes mes pensées,
Cordialement
Patrick Lachassagne
Bruno fait partie de ces personnes qu’on oublie pas
Parce qu’il s’était enrichi des gens qu’il avait croisé dans sa carrière professionnelle. Au cours de sa thèse sur le karst et auprès d’immenses chercheurs comme Alain MANGIN ou Michel BAKALOWICZ mais également au cours de son parcours à ANTEA. Il avait retiré de ce parcours un immense savoir-faire et une culture hydrogéologique hors du commun notamment en forages. Je le ramenais souvent à ces premiers amours : l’étude des karsts. Mais il se plaisait à retourner dans la géothermie dans lequel il excellait.
Parce qu’il savait écouter les gens, transmettre son savoir, avec beaucoup d’humanisme et de simplicité. Nous aimions parler de sujets très divers, de notre place de cinquantenaire dans le monde professionnel, de géopolitique ou de son passé.
Parce qu’on ne pouvait pas le louper : ce petit bonhomme au look décontracté, plein d’humour et qui dégainait une clope toutes les minutes.
Alors pour toutes ces raisons, je ne l’oublierai pas.
C’était mon pot d’ANTEA avec qui je parlais de tout et de rien. On refaisait le monde d’avant et on osait se projeter dans le futur. Il est parti trop tôt.
Il me manque déjà
Il est des personnes avec lesquelles échanger est toujours agréable et positif, tant l’on sait l’attention particulière et constructive qui sera apportée à nos attentes.
Assurément, Bruno MARSAUD faisait partie de ces personnes.
Merci à lui pour la passion qui le menait et qu’il savait communiquer, pour son professionnalisme, pour son écoute et sa disponibilité, mais aussi et avant tout, merci à lui pour sa gentillesse et son humanité.
C’est avec une très grande tristesse que j’ai appris le décès de Bruno. Toutes mes condoléances et beaucoup de courage à ses proches dans cette terrible épreuve.
Tant professionnellement qu’humainement, j’ai beaucoup apprécié de travailler avec lui.
Xavier de Bordeaux Métropole
Je viens d’apprendre cette triste nouvelle.
Mes condoléances les plus sincères et mon soutien à tous ses proches.
Bruno était mon copain de thèse.
Laurent DANNEVILLE